La classe énergétique est un indicateur visuel qui renseigne sur la consommation globale d’un logement. Un mauvais classement énergétique implique d’importantes pertes de chaleurs, des pièces froides et des sensations de courant d’air.
Pour corriger ces désagréments, il est généralement nécessaire de réaliser des travaux de rénovation. Voici pour vous les travaux à envisager en fonction de la classe énergétique de votre logement en Wallonie.
Comprendre les classes énergétiques
Avant d’envisager des travaux de rénovation, il est nécessaire de connaitre précisément la classe énergétique de votre logement. Pour cela, vous pouvez solliciter les services d’un certificateur agrée comme https://www.pebizzy.be/certificat-peb/certificat-peb-wallonie/ qui se chargera de faire une évaluation règlementaire.
A la fin de cette évaluation, le spécialiste fournit un certificat PEB (Performance Energétique des Bâtiments). Ce document présente la classe énergétique du bâtiment en tenant compte du format de classement officiel de la région de Wallonie. Ainsi, votre logement sera classé de A+ à G en fonction de ses performances (A+ étant la classe la plus élevée et F la moins performante).
Les travaux de rénovation prioritaires des classes énergétiques critiques
Le certificat PEB indique la classe d’un logement, mais ne fait pas systématiquement des recommandations de travaux à réaliser. Pour bénéficier de ce type de service, vous devez commanditer un audit énergétique. Pour autant, les logements de classes F et G doivent réaliser des travaux de rénovation relativement importants.
Les travaux prioritaires des classes G
Les logements avec un PEB classé G peuvent être considérés comme des passoires thermiques. Cette image est liée au fait que ce type ce bâtiment jonché de fuites thermiques. Il se caractérise par une consommation énergétique extrêmement élevée qui peut dépasser 420 kWh/m²/an.
Par conséquent, il est impératif de procéder à l’isolation des combles, du plancher bas, des murs et au changement de la menuiserie extérieure. Grâce à ces travaux, l’idée n’est pas de passer en classe A. Ils permettent surtout d’évoluer vers les classes D et C.
Cela dit, le cout de planification et d’exécution de ce type de travaux peut être particulièrement élevé. Toutefois, de nombreuses aides et primes accompagnent les logements classés G dans leur processus de rénovation.
Les travaux prioritaires des classes F
Les logements classés PEB F sont tout aussi énergivores que les précédents. À la différence que ce type de logement a une consommation énergétique annuelle située entre 330 et 420 KWH/m²/an.
Dans ce type de logement, marqué des problèmes d’humidité, il est généralement nécessaire de procéder à l’isolation de la menuiserie. Dans des cas extrêmes, vous pouvez être amené à renforcer ou à changer l’isolation des murs, du sol ou du plafond.

Quels travaux pour les classes énergétiques moyennes (D et E) ?
En hiver, les logements classés E peuvent être froids malgré le chauffage. En été, le sol peut être brûlant tandis que la température dans l’air est plus agréable. Pour corriger ces différences de température, il est indispensable de changer l’isolation murs et des combles puis de remplacer les portes/fenêtres qui présentent des signes d’usure.
Dans la classe D, le niveau de confort thermique des logements est bon et la consommation énergétique est moyenne. En revanche, les performances énergétiques sont moyennes. Si le PEB classe votre logement dans cette catégorie, cela signifie qu’il existe des ponts thermiques à refermer.
Il s’agira donc de vérifier et de renforcer l’isolation des combles ou du plancher, le système de ventilation et la solidité de la menuiserie.
Classes énergétiques B, C, A, A+ : des travaux de renforcement et de suivi
À partir de la classe C, les logements fournissent de bonnes performances énergétiques. Cependant, de menus travaux peuvent améliorer le confort global du logement. Par exemple, l’installation d’un chauffage à énergie renouvelable est une option à envisager. Vous pouvez aussi opter pour un climatiseur réversible ou pour une chaudière biomasse.
Ce type de rénovation s’applique également aux logements de classe B qui présentent un très bon niveau de confort énergétique. Néanmoins, il pourrait être amélioré par l’utilisation de panneaux solaires ou d’une ventilation mécanique contrôlée.
Enfin, les logements classés A et A+ ne nécessitent pas de travaux de rénovation. À ce niveau d’excellence énergétique, il suffit d’entretenir les équipements pour optimiser leur performance.